Episode XII – Fin

6 mars 1717

Nous décidons de nuit d’aller visiter le bateau échoué. L’abordage ne pose pas de grosse difficulté car il y a peu d’hommes sur place. Nous mettons le feu au bâtiment mais sans trop y croire: Il n’y avait pour ainsi dire personne dedans et les cales étaient vides. Pour montrer notre determination nous bombardons la plage au petit jour. Là aussi aucune résistance, nos adversaires fuient sous le couvert des bois. Ces deux éléments confirment nos craintes: Ils sont sur le départ et ont sûrement trouvé ce qu’ils sont venus chercher. De plus, le navire échoué servait bien de stock, il sont donc soutenus par des complices depuis le continent et s’il n’y a plus de réserve, c’est que ces complices sont certainement en train de charger le trésor quelque part.

Tout le monde à bord semble avoir fait le deuil du capitaine. Personne ne parle d’aller le sauver. La morale des pirates j’imagine.

Nous choisissons donc de nous mettre à la recherche du trésor en remontant les traces des hommes de Belamy. Sur la plage déserte nous découvront un sentier qui nous conduit au coeur de la jungle. Là, trois hommes montent la garde devant une grotte d’où s’échappe une faible lueur. Je les défie un à un mais mes compagnons sans honneur décident de se servir de la diversion que je leur offre pour les massacrer dans le dos. Le pirates…

La grotte est vide ou presque, ce qui explique la faiblesse de l’arrière garde. Nous remontons une autre piste bien aménagée, notamment par des ponts en cordage qui permettent de gagner du temps. Monsieur Belamy est un homme organisé.

Nous arrivons à la nuit tombée au bout de notre périple. A l’aide d’une tirolienne, les homme sont en train de charger les derniers sac d’or. Nous attaquons les hommes en haut de la crette et menaçons Belamy d’un carnage s’il ne cède pas la moitié de son or. Déjà notre navire à fait le tour de l’île et bientôt il sera sur place. Nous pouvons tenir le temps qu’il vienne couler son équipage de forbans.

Belamy décide de nous défier en exécutant notre capitane d’une balle dans la tête. Visiblement tout le monde s’en fiche. Je sors du couvert et décide de défier tout l’équipage en combat singuler. Après tout devient flou dans mon souvenir car il semble que j’ai reçu une balle dans la tête qui m’a laissé pour mort sur la grève.

A mon réveil mes compagnons avaient fait suffisamment pression pour que Belamy accepte le partage. Nous voilà riches. Les pirates savent être raisonnables.